Fallait-il un (seul) être, Infiniment petit, Invisible à l’œil nu,
Pour confiner des (milliards) de poètes Bien visibles, à la langue bien pendue ? Nous étions plusieurs,
Avec la même quête, À réclamer du temps,
De l’espace, du bien-être,
Pour revivre des instants perdus !
Dans leurs logements, en mode confinés, les jeunes des résidences AMITEL, accompagnés par CAP’LOJI BY AMITEL ont des choses à nous raconter.

Ca commence par une citation, et ça se prolonge, par des réflexions ! Ecoutons !
« La vie ne réside pas dans la longueur des jours, mais dans l’usage que nous en faisons ». Montaigne
Je suis en télétravail donc ça m’occupe la journée, le reste je regarde des films, je parle de temps à autres à ma famille et aux amis les plus proches.
Je profite des temps morts pour lire, je me motive parfois pour apprendre à cuisiner des bons plats.
Dernièrement j’ai découvert la broderie, cette dernière me permet de personnaliser des t shirts avec des mots ou des illustrations qui me représentent.
Cette période de confinement ne m’a pas empêché de garder mon sport, je fais 3 séances de footing par semaine. C’est ressourçant surtout après une bonne douche.
On partage 58 m2 à 2 qui nous sert de lieu de vie et aussi depuis peu, de lieu de travail. Entre télétravail, cuisine, lecture, sport, films,…les journées se ressemblent. À défaut de pouvoir sortir, nous prenons le temps de penser, d’observer l’extérieur à la fenêtre et d’écouter nos voisins chanter à 20h . C’est comme si on avait appuyé
sur pause , les vies sont chamboulées et les journées se répètent. La verdure et les balades nous manquent. Et surtout la famille…
J’ai quitté Strasbourg peu de temps avant le confinement et mes plans professionnels se sont effondrés suite à la fermeture des restaurants. Peut-être fin mai, pourrais-je rendre les clefs ? En tout cas, je voudrais déménager, c’est juste le confinement qui m’en empêche. Sinon, tout va bien, j’ai un voisin qui s‘occupe de mes plantes.
Avant le confinement, on entendait souvent « je n’ai pas le temps » et aujourd’hui, nous sommes malheureux car on trouve les jours trop longs. Si cette pandémie est terrible, elle a sans doute une faille, nous pouvons donc espérer des jours meilleurs. Je souhaite que ce moment inédit dans nos vies, nous recentre sur l’essentiel : l’enthousiasme du printemps qui pointe son nez, le respect de la nature qui reprend sa place et la solidarité entre les peuples apaisante et réelle. Restons optimistes !
Pendant ce confinement je suis seul avec mes mots.
Les visages semblent lointains comme la proximité passée. Heureusement un peu d’inspiration j’ai trouvé,
Car à l’écoute de mon corps j’ai plus été Et la nécessité de ralentir il a éprouvé.
Notre premier appartement à deux, nos premiers moments en Alsace qui malheureusement ne sont pas ponctués de visite de Haguenau et ses alentours, mais bon ce sera pour plus tard ! En attendant, on expérimente de nouvelles recettes, on fait du sport en fin d’après-midi tous les jours avec une sportive sur YouTube qui fait des live tous les soirs (Sissy Mua), on s’occupe ! Et surtout on prend le temps de partager tous ces moments ensemble.
Le confinement, ce n’est qu’un instant alors restons tous forts afin de pouvoir sauver des vies.
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